Nouvel entretien d'embauche, nouvelle chance !
Un salarié qui se retrouve face à un recruteur après avoir été licencié peut être mal à l'aise et ne pas savoir quelle attitude adopter pour ne pas perdre ses chances d'obtenir le poste :
- Faut-il attendre que le recruteur vous évoque votre licenciement pour en parler ?
- Faut-il mentir et ne pas l'évoquer ?
- Comment en parler ?
Autant de questions qu'il est légitime de se poser et qu'il vaut mieux étudier à l'avance. Voici les erreurs à ne pas commettre afin de faire passer la pilule d’un ancien licenciement lors d’un entretien d’embauche.
1. Ne pas cacher la vérité
Il vaut mieux assumer plutôt que de devoir justifier par n'importe quel moyen un trou dans son CV :
- Quoiqu'il en soit, le recruteur abordera la question de votre précédent emploi : n'abordez pas en premier le sujet, il n'y a aucun intérêt à vous lancer dès le début de l'entretien dans vos explications.
- Dans le cas d'un licenciement pour faute : la plupart des recruteurs seront prêts à vous donner une seconde chance à condition que vous assumiez vos erreurs et que vous les avez comprises.
- Faire l'impasse sur votre précédent emploi et sur les raisons qui vous ont poussées à le quitter est un exercice complexe qui peut se retourner contre vous :
- de plus en plus de recruteurs n'hésitent pas à se renseigner de leur côté ;
- une chance vous est donc donnée d'expliquer votre licenciement avant que ce soit votre ex-employeur qui le fasse.
2. Ne pas critiquer son ancien employeur
Critiquer votre ancien employeur pourrait laisser penser à votre recruteur que la même situation pourrait se reproduire si vous étiez à nouveau face à un désaccord : dénigrer votre ancienne entreprise est donc à proscrire même si vous pensez que votre licenciement n'est pas légitime.
3. Ne pas se dévaloriser
Les accidents professionnels sont aujourd'hui fréquents, surtout avec les nombreux plans sociaux mis en place chaque année. Les recruteurs sont à la recherche de profils dotés d'une confiance en eux, vous dévaloriser risque de compromettre vos chances de décrocher le poste :
- une personne licenciée n'est pas synonyme de mauvais candidat ;
- vous devez expliquer clairement et simplement les raisons de votre licenciement et ce, même si vous avez été licencié pour faute grave ou lourde : l'honnêteté est le maître mot pour obtenir la confiance de votre recruteur ;
- ce licenciement ne doit en aucun cas remettre en cause vos ambitions professionnelles : prenez confiance en vous et gardez la tête haute lorsque le moment sera venu d'évoquer votre licenciement.
4. Ne pas essayer de rester vague
Pour ne pas semer le doute, mieux vaut être précis et éviter les explications du type « je n'étais plus en accord avec la stratégie de mon entreprise » ou bien « le point de vue de mon employeur n'était pas le mien » :
- Votre recruteur a besoin d'informations précises : des réponses évasives pourraient laisser penser que vous avez quelque chose à vous reprocher et à cacher.
- Si vous tentez de lui cacher un élément, n'oubliez pas qu'ils ont l'habitude de déceler les comportements douteux : une attitude, des paroles hésitantes et vous perdrez toutes vos chances de gagner sa confiance.
Pour lever ces suspicions vous devrez donc être précis sur les raisons de votre départ afin de rassurer votre recruteur. Jetez la faute sur quelqu'un d'autre ne sera pas non plus à votre avantage : les torts sont souvent partagés alors assumez vos erreurs et expliquez-les.
5. Ne pas s’éterniser sur le sujet
Ce n'est pas parce qu'il est important d'aborder le sujet de votre licenciement qu'il faut pour autant que cet échange s'éternise :
- des explications trop compliquées peuvent faire douter votre recruteur sur votre capacité d'analyse ;
- vous devez le rassurer brièvement avec sincérité ;
- il a besoin de savoir que vous êtes à présent tourné vers l'avenir et prêt à intégrer une nouvelle fonction.
Besoin d’autres conseils pour cartonner à son entretien d’embauche ?